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Ouverture d’un atelier sur les statistiques de la cybercriminalité à Accra

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Ouverture d’un atelier sur les statistiques de la cybercriminalité à Accra

Un atelier international de trois jours sur les statistiques de justice pénale sur la cybercriminalité et les preuves électroniques, le mercredi 29 mars 2017, s’est ouvert à Accra, la capitale du Ghana, à l’hôtel Mövenpick Ambassador. L’atelier qui est organisé par le Conseil de l’Europe en collaboration avec l’Autorité nationale des communications (NCA) devrait interroger les systèmes actuellement disponibles dans chaque pays membre en ce qui concerne la déclaration, la collecte et l’interprétation des statistiques sur la cybercriminalité et les preuves électroniques et renforcer les capacités à développer des mesures à cet égard.

L’atelier a réuni plusieurs professionnels de l’application de la loi et de la justice impliqués dans la collecte, la collecte et l’interprétation de statistiques sur les infractions de cybercriminalité à travers le monde, y compris les Philippines, les Tonga, le Sri Lanka et le Maroc, entre autres.

Prenant la parole à la cérémonie d’ouverture, l’honorable. La Ministre des communications, Mme Ursula Owusu-Ekuful, a noté que la cybercriminalité posait des défis au développement technologique du Ghana et a appelé à des efforts concertés de tous les utilisateurs du cyberespace.

« La cybercriminalité est de nature sans frontières et pose de réels défis à tous nos comtés. Sa nature transnationale exige des efforts concertés de la part de tous les utilisateurs du cyberespace pour lutter contre la cybercriminalité et il est dangereux pour tout pays d’adopter une attitude d’éloignement. Conscients de cela, nous nous sommes félicités de la coopération avec l’UIT dans l’élaboration du CERT national et de la collaboration active avec vous tous sous les auspices du programme GLACY+ pour renforcer notre capacité à lutter contre la cybercriminalité. Notre participation à cet atelier international sur les statistiques de justice pénale sur la cybercriminalité et les preuves électroniques est une preuve supplémentaire de notre désir de tirer des leçons des pratiques exemplaires et d’améliorer notre réponse aux menaces émergentes auxquelles nous sommes tous confrontés.

Elle a également évoqué les plans stratégiques du Gouvernement pour lutter contre la criminalité électronique; il s’agit notamment de la création d’un Conseil national de cybersécurité et d’un Centre de cybersécurité pour superviser la déclaration des incidents de cybersécurité et de l’établissement d’un laboratoire judiciaire en place pour appuyer les enquêtes et les poursuites.

Le Directeur général par intérim de l’NCA

, M. Joe Anokye, a parlé de l’augmentation potentielle des cas de cybercriminalité en déclarant: «À la fin de janvier 2017, le nombre total d’abonnements aux données mobiles au Ghana était de 20 064 110 avec un taux de pénétration de 70,90% et comme de plus en plus de personnes ont accès aux données, nous nous attendons à ce que les cas de cybercriminalité augmentent. Une autre raison en sera le fait que des personnes sans scrupules déplacent progressivement leurs stratégies vers d’autres stratégies physiquement non invasives pour le crime et la fraude. En outre, de nouvelles technologies et stratégies sont développées quotidiennement pour faire progresser la sécurité du réseau et elles ont également pour effet d’empêcher les organismes d’application de la loi et de justice de sécuriser les preuves électroniques si nécessaires.

M. Anokye a préconisé la mise au point d’un système commun qui permettrait à toutes les institutions compétentes de télécharger des affaires et de partager des informations afin d’éviter les doubles emplois et d’assurer l’intégrité des données et des statistiques.

Dans ses remarques, M. Matteo Lucchetti, Chef de projet au Conseil de l’Europe, a déclaré que dans une évaluation de 2016 de la situation de la cybersécurité au Ghana, la délégation du Conseil de l’Europe qui a mené les évaluations a été impressionnée par l’orientation et les compétences consacrées à la résolution des problèmes liés à la cybersécurité au niveau national. Il convient de noter les législations existantes pour les questions liées à la cybercriminalité et le traitement approprié des preuves électroniques, un cadre institutionnel consolidé en tant que preuve par la récente stratégie nationale de cybersécurité et un niveau général élevé de sensibilisation aux questions concernant la cybercriminalité.

Mme Maria Luisa Trancoso, chef de la gouvernance de la délégation de l’UE au Ghana, a déclaré que le gouvernement avait le devoir de protéger les citoyens contre la criminalité et les atteintes à la vie privée. Elle a reconnu que l’un des plus grands défis dans la lutte contre la cybercriminalité est la sous-déclaration de la cybercriminalité et le manque de statistiques et de données pour l’analyse.

En novembre 2017, le Cabinet a approuvé l’adhésion du Ghana à la Convention de Budapest sur la cybercriminalité, qui vise à harmoniser les lois nationales sur la criminalité électronique, à améliorer les techniques d’enquête et à accroître la coopération entre les nations pour favoriser la protection des pays contre la cybercriminalité.

Le Ghana est l’un des rares pays africains et probablement le premier en Afrique de l’Ouest à avoir signé le traité et à avoir pris des mesures avec empheur pour le ratifier conformément à la décision du Cabinet.

L’atelier devrait se terminer le vendredi 31 mars 2017.

Délivré par l’Autorité nationale des communications,

Tour du CNE,

No. 6 Airport City, Accra.

Tél. : (0)30 – 2776621/2771701 ou 050-145-1522/3.

Courriel : info@localhost

Date – mercredi29 mars 2017

Note de la rédaction

Glacy+ Vue d’ensemble

GLACY+ (Global Action on Cybercrime Extended) est un projet conjoint de l’Union européenne (Instrument contribuant à la paix et à la stabilité) et du Conseil de l’Europe.

À propos du CNE

L’Autorité nationale des communications (NCA) a été créée par une loi du Parlement, la loi 524 de décembre 1996, qui a été abrogée et remplacée par la loi de 2008 sur l’Autorité nationale des communications (loi no 769). L’Autorité est l’organe officiel chargé d’accorder des permis et de réglementer les activités et les services de communications électroniques dans le pays.

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